Vinyl, plus qu’une série, un bijou signé Scorsese et Jagger
La création de Martin Scorsese et Mike Jagger dès le 15 février sur OCS City en US+24
L’histoire
Richie Finestra (Bobby Cannavale) est un fou de musique. Un fou de rock’n roll, le son qui le fait vibrer et se sentir vivant. Richie Finestra est aussi un homme qui déborde. De cocaïne, de colère, d’énergie, de coups de sang durant lesquels il détruit tout et d’égoïsme vis-à-vis de sa femme, mère de ses deux enfants, Devon Finestra (Olivia Wilde).
Richie se bat au quotidien pour sauver American Century Records, le label de musique qu’il a fondé, et pour continuer de faire découvrir des groupes et des artistes au talent pur. Mais les choses vont mal. Le label est au bord d’un rachat encouragé par son partenaire au passé trouble Zak Yankovich (Ray Romano), également patron du service Promotion de la maison de disques. Toute l’équipe de American Century Records est sur le qui-vive, de Julius ‘Julie’ Silver (Max Casella), directeur artistique au sang chaud, à son jeune subordonné aux dents longues Clark Morelle (Jack Quaid), tout comme l’avocat Scott Levitt (P.J. Byrne) ou le responsable des ventes Skip Fontaine (J.C. Mackenzie). Bien entendu, comme dans toute histoire portée par Martin Scorsese et Terence Winter, les gangsters ne sont pas loin.
Corrado Galasso (Armen Garo), boss de la mafia new-yorkaise, et son homme de main, Tony Del Greco (Robert Funaro) ne comptent pas laisser les bénéfices de l’industrie musicale leur échapper…
Le projet
C’est en 2006 que germe l’idée de Vinyl. Mick Jagger et Martin Scorsese parlent de tourner un documentaire sur les Rolling Stones, qui sort deux ans plus tard : Shine a Light. Auparavant, le grand amoureux de musique qu’est Scorsese a déjà signé The Last Waltz et No Direction Home consacrés à The Band et Bob Dylan. Mick Jagger ambitionne alors de produire un film à la manière de Casino sur le monde de la musique, dans lequel il raconterait l’amitié de deux hommes et de leurs quarante années dans cet univers.
Le projet intitulé History of Music prend forme et doit être réalisé par Martin Scorsese et scénarisé par William Monahan (The Departed) pour les Studios Disney. Il passe ensuite par les studios Paramount avant d’être signé par HBO en 2010, avec Terence Winter – producteur exécutif et showrunner de Boardwalk Empire ou encore scénariste du film Le Loup de Wall Street – en tant que producteur exécutif, showrunner et scénariste, à la place Monahan.
HBO est la maison idéale pour cette histoire sulfureuse et chaude, et surtout pleine d’une vraie liberté, celle de la musique. Le pilote, réalisé par Martin Scorsese lui-même (il avait déjà signé celui de Boardwalk Empire pour la chaîne) est tourné quatre ans plus tard, durant l’été 2014, et les épisodes restants l’été suivant.
A tous les postes, Vinyl ne propose que le meilleur. Après le pilote orchestré par Martin Scorsese, ce sont des pointures qui lui succèdent : Allen Coult (Les Soprano, Boardwalk Empire, déjà diffusées sur OCS), Carl Franklin (The Leftovers, déjà diffusée sur OCS) ou encore Mark Romanek, réalisateur de nombreux clips pour Michael et Janet Jackson (Scream), Madonna (Bedtime Story, Rain), Lenny Kravitz (Are You Gonna Go My Way), Jay-Z (99 Problems), Coldplay (Speed of Sound) ou encore Johnny Cash (reprise de Hurt de Nine Inch Nails).
La bande-originale est confectionnée par Randall Poster, superviseur musical sur les séries Boardwalk Empire (pour laquelle il a reçu un Grammy) et Mozart in the Jungle, mais aussi pour les films de Martin Scorsese, Wes Anderson, Harmony Korine, Sam Mendes et Todd Haynes, entre autres. De nombreux artistes de l’époque dont, bien entendu, les Rolling Stones rythment la série, et sont parfois incarnés. Ainsi, Christian Peslak du groupe Saint Rich se glisse dans la peau du chanteur des New York Dolls, David Johansen, tandis que l’ancien batteur de The Drums, Connor Hanwick, devient Lou Reed. James Jagger, fils de Mick Jagger et Jerry Hall incarne quant à lui le punk-rocker Kip Stevens, leader du groupe fictionnel Nasty Bits.
Fiche Technique
Saison 1 – Diffusion du 15 février au 18 avril inclus
Format : 1×112’ + 9×52’
Créée par : Martin Scorsese, Mick Jagger et Terence Winter
Avec : Bobby Cannavale (Richie Finestra), Olivia Wilde (Devon Finestra), Ray Romano (Zak Yankovich), Birgitte Hjort Sørensen (Ingrid), Paul Ben-Victor (Maury Gold), Max Casella (Julius ‘Julie’ Silver), Jack Quaid (Clark Morelle), P.J. Byrne (Scott Levitt), J.C. MacKenzie (Skip Fontaine), Armen Garo (Corrado Galasso)…
Avis sur la série
Cette semaine nous avons pu découvrir le dernier petit bijou signé Scorsese/Jagger, l’épisode pilote de la série Vinyl.
Au-delà de la série, cet épisode est un véritable film de 2 heures comme Martin Scorsese sait les faire. C’est un travail impressionnant de minutie dans les détails comme les costumes, les accessoires, les mœurs de l’époque et bien évidemment le rock.
On se retrouve plonger dans les années 70, le monde de la musique, la corruption, et tout ce qui tourne autour car c’est une manne à pognon.
Martin Scorsese réalise une série… un film impressionnant à l’esthétique bluffante, avec de superbes ralentis, cadrages et une très belle lumière.
Ce premier épisode nous permet de découvrir tous les protagonistes du film et les liens entre eux.
Sur fond de rock, on découvre un scenario très travaillé et il va être intéressant de découvrir la suite des aventures des différents personnages.
Évidemment l’ambiance est très « Sexe, drogue & rock’n’roll » et ce pour notre plus grand plaisir. On reste bouche bée devant certains passages. Les scènes de concert sont impressionnantes et la scène finale juste incroyable…
Les personnages sont très travaillés et Bobby Cannavale (Richie Finestra) nous offre une prestation à couper le souffle. Quant à ses partenaires, ils ne sont pas en reste et on s’impatiente de découvrir la suite de cette série.
On ne peut pas parler de Vinyl sans parler de sa bande originale, c’est rock mais pas seulement car c’est l’époque où de nombreux autres style de musique faisait leur essor comme le disco.
En résumé, vous n’avez plus qu’à être devant votre écran sur OCS City (en US+24) tous les lundis à partir du 15 février…