Pour 7 sportives françaises sur 10,l’alimentation joue un rôle « clé » sur les performances

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À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les enjeux de l’alimentation des sportifs sont au cœur de l’actualité. Les athlètes féminines doivent y accorder une attention particulière, pour compenser les carences ou les coups de fatigue liés aux cycles hormonaux ou aux différentes étapes de la vie. Alors que la pratique du sport ne cesse de croître, Charal, marque leader de la viande en France, a décidé d’en savoir plus et d’explorer les particularités nutritionnelles de l’alimentation des sportives grâce à une étude menée par OpinionWay en avril 2024.

En plus de l’étude, Laura Martinez, diététicienne du sport, ancienne footballeuse de haut niveau, répond à toutes les questions qui se posent sur ce sujet qui intéresse plus de 6 Françaises sur 10 pratiquant une activité́ physique régulière, en particulier lorsqu’il est question de : 

Différences physiologiques et impacts sur le sport
Les différences physiologiques entre les hommes et les femmes, telles que la masse graisseuse et musculaire, les réserves en fer, le débit cardiaque et la capacité de transport de l’oxygène, inffuencent leurs performances sportives.
L’alimentation équilibrée est perçue comme essentielle pour atténuer ces différences et améliorer les performances.
Une étude OpinionWay réalisée pour Charal en avril 2024 montre que la majorité des sportifs, hommes et femmes, se sentent bien informés sur la nutrition sportive. Environ 42 % des sportifs, dont une proportion légèrement plus élevée de femmes, se tournent régulièrement vers des sources en ligne pour des conseils nutritionnels. Toutefois, « les conseils ne sont pas personnalisés, c’est très généralisé et [elle] considère  qu’en matière de santé et d’alimentation, chaque cas est unique », souligne Laura Martinez.
Alimentation féminine et pratique sportive
Dans la vie d’un sportif, comme dans celle d’une sportive, l’alimentation a des effets réels et prouvés sur les performances. Pour répondre aux besoins individuels des sportifs durant les phases d’entraînement, de compétition et de récupération, un régime alimentaire spécifique est nécessaire.
Avant l’effort, il est recommandé de privilégier une alimentation facile à digérer et énergétique, comme une petite portion de légumes cuits, du riz ou des pâtes, de la viande maigre et de l’eau.
La récupération repose sur quatre piliers :
réhydratation, réparation musculaire avec des protéines, reconstitution des réserves de glycogène avec des féculents, et équilibre acido-basique avec des fruits et légumes. La viande rouge, riche en protéines et en fer, est particulièrement bénéfique.
Pour Laura Martinez, une portion de 100 à 120 g de viande peut couvrir 25 à 30 % des besoins en protéines d’une femme de 60 kg pratiquant l’athlétisme ou la course à pied, et fournir du fer facilement assimilable.
Une alimentation à adapter en fonction des moments de vie ?
La pratique intensive d’un sport de haut niveau chez les jeunes, notamment chez les filles, peut avoir des conséquences négatives sur leur développement et leur santé, comme des problèmes de croissance, des fractures de fatigue et des troubles alimentaires.
Ces jeunes filles ont parfois une perception sévère de leur corps, ce qui affecte leur alimentation et nécessite une attention particulière de la part des équipes médicales,
des coachs et des parents.
Par la suite, les bouleversements hormonaux, comme les cycles menstruels et la ménopause, entraînent souvent des carences en fer et des inconforts digestifs, affectant les performances sportives des femmes. Pour cela, la diététicienne recommande une alimentation anti-inflammatoire, riche en oméga-3, poissons gras et végétaux de saison, qui peut aider à réduire les douleurs menstruelles.
La ménopause augmente le risque d’ostéoporose, ce qui nécessite une attention accrue à l’apport en calcium et en vitamine D, avec une alimentation riche en poissons gras et en laitages, et une exposition au soleil pour la vitamine D, conclut Laura Martinez.
1 Étude Opinion Way –
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En préambule à cette synthèse, notons qu’aucune différence significative n’a été relevée entre les hommes et les femmes sur ce sujet alimentation et sport.
Les résultats hommes et femmes ont été présentés à titre indicatif.
6 Français sur 10 pratiquent une activité sportive régulière : marche, course, natation, gym, etc.
(Hommes : 67 % / Femmes : 60 %). Les sportifs sont des personnes faisant attention à leur alimentation avec près de 9 sur 10 (87 % au global / Hommes : 85 % / Femmes : 89 %) qui déclarent veiller à l’équilibre nutritionnel de leurs repas en incluant une variété d’aliments.
Les sportifs français reconnaissent globalement l’importance de leur alimentation sur leurs performances sportives (71 % d’accord au global / Hommes : 72 % / Femmes : 70 %) – et davantage les 25-34 ans (81 %) :
pour plus de 9 sportifs sur 10, l’apport en fer est essentiel pour l’énergie dans leur pratique sportive
(92 % au global / Hommes : 94 % / Femmes : 91 %) ;
pour près de 9 sportifs sur 10 également, la consommation de protéines est essentielle pour améliorer
leurs performances sportives et leur récupération après l’effort (88 % au global / Hommes : 89 % / Femmes : 88 %).
Dans les faits, ils sont cependant moins nombreux à faire des concessions dans leur alimentation :
seulement 66 % des sportifs français vont équilibrer leur repas les jours où ils prévoient de faire de l’exercice (Hommes : 69 % / Femmes : 63 %) – davantage les 25-34 ans (83 % d’accord). Et seulement 57 % des sportifs déclarent que leurs choix alimentaires quotidiens sont influencés par leur activité sportive (Hommes : 58 % / Femmes : 55 %).
Toujours selon les Français sportifs, la viande blanche contribue positivement aux performances sportives (80 % d’accord au global / Hommes : 83 % / Femmes : 78 %), la viande rouge vient en second (seulement 65 % d’accord au global / Hommes : 71 % / Femmes : 60 %). Une distinction qui présente une opportunité pour communiquer davantage sur les bénéfices de ce type de protéines dans le cadre d’une activité sportive (présence d’acides aminés essentiels pour la réparation des
tissus musculaires, forte teneur en fer et en vitamine B…).
Enfin, si la majorité des sportifs déclarent être suffisamment informés sur les aliments à privilégier lors de la pratique sportive (76 % d’accord au global / Hommes : 77 % / Femmes : 76 %), seulement 42 % déclarent se renseigner régulièrement en ligne pour obtenir des conseils sur la nutrition et l’exercice (Hommes : 40 % / Femmes : 45 %).
Cela pourrait là encore suggérer une opportunité pour mieux communiquer sur ce thème, notamment pour les plus âgés (50 ans et plus), moins enclins à utiliser les
ressources en ligne (26 % d’accord vs 42 % au global).

En conclusion, si les sportifs sont conscients de l’importance d’avoir une alimentation équilibrée dans le cadre de leur activité sportive, la mise en œuvre est moins évidente. Par ailleurs, si une grande majorité des sportifs déclarent être suffisamment informés sur les aliments à privilégier dans le cadre de leur activité sportive, ils sont cependant encore assez peu à se renseigner et à se tenir au courant régulièrement via des ressources en ligne. Il subsiste encore certaines lacunes dans les connaissances des sportifs français sur l’alimentation à adopter – notamment sur la viande rouge.

Sondage OpinionWay pour Charal réalisé du 19 au 21/04/2024 auprès de 1002 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.

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