Les Bénéfices DU JEU A LA POUPÉE

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UNE ÉTUDE INÉDITE MONTRE QUE LE JEU À LA POUPÉE PERMET AUX ENFANTS DE DÉVELOPPER LEUR EMPATHIE ET LEURS CAPACITÉS DE TRAITEMENT SOCIAL

Barbie® et des neuroscientifiques de l’université de Cardiff ont collaboré pour réaliser une étude qui,pour la première fois, utilise la neuro-imagerie pour explorer l’impact positif du jeu à la poupée chez les enfants. Les résultats montrent que les régions du cerveau qui sont associées au traitement des informations sociales et à l’empathie s’activent durant cette activité. Jouer à la poupée permet donc aux enfants de développer leurs aptitudes sociales lorsqu’ils jouent seuls a contrario du jeu sur tablette.

Publiée ce jour dans Frontiers in Human Neuroscience, une revue de premier plan dans le domaine médical, cette étude a été validée par des chercheurs qui l’ont rigoureusement évaluée.

Pour comprendre la pertinence de cette étude, Barbie dévoile aussi les résultats d’une enquête mondiale réalisée indépendamment dans 22 pays, dans laquelle  15 000 parents ont été interrogés. Cette enquête a montré que 84,4 % des parents français considèrent l’empathie comme une compétence sociale clé qu’ils aimeraient que leur enfant développe. Un autre constat est également soulevé : seulement 24 % des parents ont conscience que jouer à la poupée peut les aider à développer ces compétences sociales, un pourcentage très faible.

Aujourd’hui plus que jamais, avec cette pandémie mondiale, les parents sont de plus en plus soucieux (65,6%) de s’assurer que leur enfant développe ces aptitudes sociales.

Pour accompagner les parents, Barbie lance une page dédiée sur son site internet qui offre toutes les ressources pour les aider à développer les aptitudes sociales de leurs enfants.

Lisa McKnight, Vice-Présidente et Directrice mondiale de Barbie and Dolls, Mattel déclare

« En tant que leader de la catégorie des poupées, nous avons toujours su que jouer à la poupée a un impact positif sur les enfants, mais jusqu’à présent aucune données neuroscientifiques démontraient ces avantages.

Les résultats de cette recherche montrent que jouer à la poupée, comme Barbie, offre des avantages positifs en préparant les enfants pour l’avenir, grâce au développement de compétences sociales telles que l’empathie. Alors que nous continuons à inspirer le potentiel illimité de chaque enfant, nous sommes fiers de proposer des poupées qui développent des compétences très appréciées des parents et déterminantes pour la réussite émotionnelle, scolaire et sociale future des enfants. »

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Au cours des 18 derniers mois, le Dr Sarah Gerson, maître de conférences, et ses confrères du Center for Human Developmental Science de l’université de Cardiff, ont utilisé la technologie de la neuro-imagerie pour présenter les premières indications sur les bénéfices qu’apporte le jeu à la poupée au niveau du cerveau. En surveillant l’activité cérébrale d’un panel de 42 enfants âgés de 4 à 8 ans composé de 22 filles et 20 garçons jouant avec une série de poupées mannequin, l’équipe a découvert que le sillon temporal supérieur (STS), une région du cerveau associée au traitement des informations sociales comme l’empathie, était activé même lorsque l’enfant jouait seul. Ces tests ont prouvé que les avantages du jeu à la poupée étaient les mêmes aussi bien pour les garçons et les filles.

Dr. Sarah Gerson, maître de conférences et chercheuse à l’université de Cardiff

« C’est une découverte complètement nouvelle. Nous utilisons cette zone du cerveau lorsque nous pensons à d’autres personnes, en particulier lorsque nous pensons aux sentiments d’une autre personne. Les poupées les encouragent à créer leurs propres mondes imaginaires, par opposition à la résolution de problèmes ou aux jeux de construction. Elles encouragent les enfants à construire une réflexion face à autrui et à la façon dont ils pourraient interagir les uns avec les autres. Le fait que nous ayons vu le STS être actif dans notre étude montre que jouer à la poupée les aide à développer certaines des aptitudes sociales dont ils auront besoin en grandissant. Il a été prouvé à travers cette étude que cette région du cerveau joue un rôle similaire dans le soutien de l’empathie et du traitement social sur les six continents, ces résultats ne dépendent donc pas de la culture du pays. »

Pour recueillir les données, le Dr Sarah Gerson et son équipe ont utilisé une nouvelle technologie de neuro-imagerie, la spectroscopie proche infrarouge fonctionnelle (fNIRS), qui permet de scanner l’activité cérébrale pendant que les enfants se déplacent. La technologie comprend des casques portés sur la tête qui permettent de se déplacer librement. Les tests ont été effectués dans une salle d’essai contrôlée. Le comité d’examen éthique de l’École de psychologie de l’Université de Cardiff a approuvé toutes les procédures dès le recrutement, et les enfants ont été sélectionnés parmi un panel de familles de la région du Royaume- Uni qui avaient préalablement choisi d’être contactées pour participer à la recherche à l’École de psychologie de Cardiff.

Pour recueillir les données nécessaires à l’étude, le jeu a été divisé en différentes sections afin que l’équipe de Cardiff puisse saisir séparément l’activité cérébrale relative à chaque type de jeu : jouer seul avec des poupées, jouer avec des poupées avec une autre personne (ici avec l’assistant de recherche), jouer à un jeu sur tablette seul et jouer à un jeu sur tablette avec une autre personne (l’assistant de recherche).

Les poupées utilisées comprenaient une gamme variée et de nombreux accessoires, tous les jouets étaient remis dans leur position initiale avant chaque début de test afin d’assurer la cohérence de l’expérience. Le jeu sur tablette a été réalisé en utilisant des jeux créatifs plutôt qu’un jeu basé sur des règles ou des objectifs pour offrir une expérience de jeu similaire à celle avec des poupées.

Les résultats de l’étude montrent que lorsque les enfants jouaient seuls à la poupée, ils présentaient les mêmes niveaux d’activation du STS que lorsqu’ils  jouaient avec d’autres enfants. Une autre conclusion de l’étude se dégage : lorsqu’ils jouaient à la tablette, l’activation du STS était nettement moins importante, même si les jeux comportaient un élément créatif considérable.

L’étude « Benefits of play » est un premier pas vers la compréhension du jeu à la poupée et de ses bénéfices chez les enfants. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour exploiter ces premiers résultats, le Dr Sarah Gerson et l’équipe de l’Université de Cardiff, ainsi que Barbie, se sont engagés à poursuivre les études en neurosciences en 2021.

« Cette étude est particulièrement précieuse pour la psychologue que je suis. Depuis près de 100 ans le jeu est l’outil et le sujet,d’étude le plus important des professionnels de l’enfance, qu’ils soient thérapeutes, professeurs ou éducateurs. Prouver par l’imagerie mentale que jouer à la poupée active la sphère du cortex préfrontal est une avancée précieuse pour nous. Cette zone cérébrale est non seulement liée aux comportements sociaux mais c’est elle qui nous permet d’interpréter nos émotions personnelles, de trouver notre place dans un groupe, de comprendre les situations humaines les plus complexes et de prendre des décisions raisonnées ! Cette zone se développe jusqu’à 25 ans et c’est de loin la plus précieuse à susciter chez nos enfants. C’est elle qui nous différencie de l’animal.

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Développer son empathie est une chose primordiale dans la vie d’un être humain, cette faculté permet non seulement de se mettre à la place de l’autre, de comprendre ses intentions et ses émotions mais surtout elle nous permet d’être à l’écoute de nous-même, et de savoir prendre les bonnes décisions en trouvant la juste réponse à nos besoins en fonction des attentes de l’autre. »

Clémence Prompsy, conférencière et psychologue pour enfants

ENQUÊTE MONDIALE AUPRÈS DE 15 000 PARENTS

Pour comprendre la pertinence de ces découvertes en neurosciences, Barbie a commandé de manière indépendante une enquête mondiale qui a interrogé plus de 15 000 parents d’enfants dans 22 pays. En France les résultats ont montré que 84,4 % des parents classent l’empathie comme une compétence sociale clé qu’ils aimeraient que leur enfant développe, mais que seulement 24 % sont conscients que le jeu à la poupée peut aider leur enfant à améliorer ces compétences. Suite au confinement dû à la pandémie mondiale en mars 2020, les parents sont de plus en plus soucieux de s’assurer que leur enfant obtienne ces aptitudes, plus des deux tiers (70 %) déclarent qu’ils s’inquiètent de la façon dont cet isolement pourrait affecter leur enfant et de la façon dont leur enfant interagit avec les autres.

De même, 74 % des parents sont plus enclins à encourager leur enfant à jouer avec un jouet s’ils savent qu’il aide leur enfant à développer des compétences sociales et émotionnelles, comme l’empathie.

24% des parents interrogés ont conscience que le jeu à la poupée peut aider leur enfant à développer ses compétences sociales

90% des parents pensent que l’intelligence émotionnelle et l’empathie sont importantes pour le bien-être de leur enfant

84,4% des parents ont classé l’empathie comme une compétence sociale clé qu’ils aimeraient que leur enfant développe

– de 50% des parents pensent que jouer seul peut développer l’empathie de leur enfant et ses compétences sociales

« Le jeu commence à peine à revenir sur le devant de la scène dans les écoles mais cette activité a longtemps été considérée comme récréative et non structurante. Les parents pensent souvent qu’un sport est épanouissant car il réunit la notion d’effort, d’entraînement et de persévérance, il faut respecter des règles et un groupe. Le jeu d’un enfant est trop souvent interrompu pour faire des activités considérées comme plus importantes, se laver, manger, dormir… Jouer doit reprendre une place plus importante dans le monde occidental, c’est un besoin vital pour nos enfants. C’estd ’ailleurs pour cela que dès qu’on laisse un enfant sans activité dirigée il se met à jouer, qu’il soit d’ailleurs à table, dans son lit ou dans son bain… c’est un réflexe qui reflète l’importance de cette activité chez nos petits. »

Clémence Prompsy, conférencière et psychologue pour enfants

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UNE PLATEFORME POUR ACCOMPAGNER AU MIEUX LES PARENTS

Barbie dévoile ces résultats sur son site Internet : barbie.com/fr-fr/benefitsofdollplay qui offre une multitude de ressources aux parents pour les aider à développer les aptitudes sociales de leurs enfants. Ces ressources ont été développées en collaboration avec le Dr Michele Borba, expert en empathie, écrivain et psychologue pédagogique

Rendez-vous sur le site : www.lesjouetsmattel.fr

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« Les dernières découvertes scientifiques de l’Université de Cardiff et de Barbie sont extraordinaires et tellement pertinentes pour l’époque que nous vivons, étant donné l’interaction sociale limitée que nos enfants ont vécu durant le confinement. Il a été démontré que les enfants qui ont développé de l’empathie et des compétences sociales dans leur plus jeune âge peuvent avoir de meilleures notes, rester à l’école plus longtemps et faire des choix plus sains en général. Les enfants empathiques peuvent également être plus enclins à prendre la défense d’un enfant victime de brimades et à essayer de s’engager et de résoudre le conflit. Comprendre que les enfants peuvent acquérir ces compétences en jouant avec des poupées comme Barbie est remarquable et constitue un outil utile pour les parents. »

Dr Michele Borba, Experte en empathie

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