Petit voyage en Bourgogne Franche Comté

A l’occasion du FIMU (Festival international des musiques universitaires, voir article ici), nous avons eu la chance de pouvoir visiter les alentours de Belfort. De Champagney à Belfort, en passant par Ronchamp, Sochaux ou encore Luxeuil les bains, nous avons visité et découvert des lieux chargés d’histoire. C’est une région pleine de richesse à visiter sans hésitation.

Notre périple a commencé à Champagney avec la visite de la Maison de la négritude et des droits de l’homme.

Ce musée municipal rend hommage aux Champagnerots qui, le 19 mars 1789, réclamèrent au roi de France, en des termes énergiques et courageux, par l’intermédiaire de leur cahier de doléances l’abolition de l’esclavage des Noirs.

C’est un musée des plus passionnant qui évoquent l’esclavage, les premiers pas vers l’abolition et son abolition. En parcourant ce musée, on découvre les différentes étapes, qui mena à cette abolition mais on fin de parcours on découvre qu’il existe encore sous d’autres formes.

Le musée est remplir d’objet de cette et de maquettes. La plus grande réussite et celle qui est la plus poignante est cette ancienne cave transformée en cale d’un bateau pour montrer ce qu’endurait les esclaves.

Notre guide, qui s’occupe du musée depuis des années, était une véritable bible sur le sujet et a rendu ce voyage dans le « passé » passionnant.

Informations pratiques : www.maisondelanegritude.fr

Après un petit repas dans un petit restaurant, nous nous sommes rendus à Fougerolles pour visiter l’Ecomusée du pays de la Cerise.

Entouré d’un verger conservatoire, l’Ecomusée est situé dans un ancien domaine de distillateurs des années 1830, inscrit aux Monuments Historiques. Revivez l’histoire de ces pionniers de la culture de la cerise et de la distillation, au fil d’un parcours original alliant modernité et tradition. Tout y est : entretien des cerisiers, récolte des fruits, production du kirsch, embouteillage, commercialisation… Tout ce qui a contribué à faire de Fougerolles un haut lieu de la distillation française.

A travers les différentes pièces du domaine, on découvre comment le kirsch était réalisé ainsi que les évolutions des techniques de distillation. Notre guide nous explique chaque pièce en commençant par le domaine extérieur, nous montrant les différents cerisiers. On découvre la cuisine, les chambre, le grenier et bien d’autres pièces car le domaine est très grand. On apprend que le kirsch de Fougerolles se fait à partir des cerises guignes. Au cours de notre balade, on découvre de nombreux objets servants à distiller, à mettre en bouteille, et on apprend aussi la couleur d’un kirsch réussi…

Il y a aussi beaucoup d’informations sur l’alcool en général.

Lors de notre visite, nous pouvions aussi découvrir une exposition temporaire sur les poilus de Fougerolles qui a lieu jusqu’au 11 novembre 2018.

C’est une visite très intéressante qui plaira aux petits comme aux grands. On y apprend plein de chose sur la culture de la cerise et sur l’histoire de la région.

Info pratique : ecomusee-fougerolles.fr/

Retour en voiture direction Luxeuil les Bains pour la visite de la ville.

Un don naturel pour dorloter les corps, un patrimoine saisissant, une ambiance hors du temps, le frisson du jeu… Luxeuil-les-Bains sait charmer. Un atout séduction que la ville entretient pour le plus grand bonheur des amoureux en quête de cadre romantique. Et plus si affinités…

On commence par découvrir la Tour des échevins. Construit en grès des Vosges il fait 33 mètres de haut et pour attendre son sommet et profiter d’une vue imprenable sur la ville, les Vosges et le Jura, il faudra grimper les 146 marches. Mais on peut dire que l’effort vaut le coup d’être fait car la vue est superbe.

On découvre ensuite le site archéologique où 170 sarcophages datant du VIIème siècle ont été découvert par Sébastien Bully. C’est assez impressionnant à voir et rempli d’histoire.

Non loin de là se trouve l’abbaye de Saint Colomban. Elle a été fondée en 590. C’est une abbaye magnifique, les vitraux sont impressionnant et on notera surtout cet orgue impressionnant au détail minutieux. On découvre ensuite les place de l’abbaye menant aux anciens dortoirs.

Mais la visite n’est pas finie et l’on découvre ensuite la Maison du Cardinal Jouffroy en grès rose des Vosges.

Tout le quartier que nous avons visité est un lieu chargé d’histoire et la guide nous apprend énormément de choses. La ville de Luxeuil est chargé d’histoire et il reste de beaux vestiges pour le prouver et ne pas oublier.

Infos pratiques : www.luxeuil-vosges-sud.fr

Mais notre périple n’est pas fini. Une dernière visite nous attend non loin de la Maison du Cardinal Jouffroy : les Thermes de Luxeuil les Bain.

Les romains appréciaient déjà les bienfaits de ses sources. Et ça continue ! Sur les bassins de Luxovium l’antique, trône fière ment l’un des plus anciens établissements thermaux de France. Au-delà de son architecture unique, ce sont ses eaux aux vertus reconnues et la dynamique de sa filière qui valent à Luxeuil-les-Bains sa notoriété européenne.

Construit en grès rose, le lieu est superbe et ne dénote pas avec le reste de la ville. Mais il n’en fut pas toujours ainsi, Le directeur, qui nous fait visiter nous explique d’avant les sources jaillissaient à l’air libre. Les premières constructions furent édifiées par les romains mais l’architecture actuelle en grès rose des Vosges fut construite au XVIIème siècle. Le bâtiment fut classé monument historique en 1862.

Le directeur nous fait faire ensuite le tour des différentes salles de soins, des différents bains. L’eau des Thermes sort entre 48°C et 58°C. Elle est refroidie à 34 °C pour la majorité des bains et a des vertus curatives en phlébologie, rhumatologie et gynécologie.
Espace curative le matin, les thermes sont ouvertes au public l’après-midi.

Après cette visite, le directeur nous propose de profiter des thermes. Nous commençons par le jacuzzi et après cette journée qui commença à 5h30 du matin, ce fut un véritable délice de nous plonger dans ce bain chaud. C’est un grand moment de détente. Le lieu est beau et calme, un vrai moment d’apaisement. Il y a aussi un hammam et un sauna. Nous avons ensuite testé le couloir de marche où l’eau est à 28°C. Là aussi, après notre journée de marche, nous avons vraiment ressentie un soulagement sur nos jambes fatiguées. Il existe aussi une piscine entourée de transats.

Ce petit moment de détente fut vraiment des plus agréable.

Infos pratique : www.chainethermale.fr/luxeuil-les-bains.html

La première journée de notre voyage en Franche Comté s’acheva par un repas léger à l’hôtel Beau-Site. Un hôtel très agréable.

Informations pratiques : www.beau-site-luxeuil.com

Après une nuit très agréable et un petit déjeuner de champion, nous repartîmes visiter la région. Cette fois-ci, direction Ronchamp pour la visite de la colline Notre-Dame-du-Haut.

En 2016, 17 réalisations de Le Corbusier, réparties entre sept pays situés sur trois continents, ont été inscrites comme bien en série transnational sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO. Parmi les dix sites français ainsi honorés, la chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp en Haute-Saône, construite en 1955, tient une place à part. C’est une véritable icône de l’architecture sacrée chrétienne, qui révolutionne l’architecture religieuse au XX^e siècle. A la suite de Le Corbusier, Jean Prouvé réalise un campanile dans les années 1970, et récemment, en 2011, Renzo Piano œuvre sur la colline en association avec le paysagiste Michel Corajoud. Ainsi est né l’ensemble architectural harmonieux composé du monastère Sainte-Claire, de la Porterie, du campanile et de la chapelle Notre-Dame du Haut.

En haut de cette colline se trouve la chapelle Notre-Dame-du-Haut. Elle fut d’abord appelée Notre-Dame de Septembre pendant le moyen-âge mais la construction d’une nouvelle église au centre de la ville la fait devenir une chapelle de pèlerinage et pris le nom qu’on lui connait actuellement.
En 1913, un incendie la détruit partiellement. Elle est reconstruite en 1920 mais cette fois c’est les bombardements lors de la libération en 1944 qui l’endommage sévèrement.
La reconstruction de la chapelle est remise à Le Corbusier.

Cette chapelle n’a rien de commun avec ce qu’on a l’habitude de voir. C’est une chapelle moderne avec une architecture particulière. Si d’extérieur, elle peut paraitre surprenante, l’intérieur est superbe, en particulier grâce aux différents puis de lumières qui existent. Elle a été construite avec les pierres de l’ancienne église. Les cloches se trouvent à l’extérieur de la chapelle et une petite pyramide en pierre (pyramide de la paie) est érigé comme mémorial en l’honneur des soldats morts pour la libération de Ronchamp en 1944.
C’est un haut lieu de pèlerinage.
En contrebas de la chapelle se trouve le monastère Sainte Claire. Il a été conçu par Renzo Piano. Il a aussi une architecture des plus originale car il se trouve complètement intégré à la colline.

Cette colline est un lieu remplie d’histoire et de spiritualité.

Plus d’informations : www.collinenotredameduhaut.com/

Changement de registre complet car nous partons ensuite pour Sochaux pour découvrir le musée de l’aventure Peugeot.

Site phare du tourisme industriel et de la culture Peugeot, le musée de l’Aventure Peugeot présente sur 6 000m2 d’exposition, 200 ans d’une histoire industrielle qui va du Pays de Montbéliard au monde entier, de 1810 à aujourd’hui.

Pour ceux qui pense que Peugeot est égale à voiture font erreur, la marque a créé de nombreux objets dont le fameux moulin à poivre. Ils ont aussi fabriqué des lames de scies, des râteaux, des marteaux, des machines à coudre, mais aussi des obus, de l’électroménager, des vélos, et bien évidemment des voitures… (liste est non exhaustive). La visite comporte de nombreux objets avec de découvrir les vélos et les premières voitures. On découvrir la marque à travers les années passées, présentes et même futures grâce au concept car. On découvre aussi des moyens de locomotion différents comme des camions de pompiers, la papamobile, des ambulances… Et sans oublier les voitures de courses… Une infime partie de ce que possède Peugeot est exposée dans ce musée ce qui leur permet de pouvoir se renouveler.

C’est un musée très intéressant et impressionnant. A la fin de la visite, plusieurs voitures de la saga Taxi sont exposées. Il y a aussi une boutique ainsi qu’une brasserie. Nous y avons d’ailleurs pris notre repas et nous ne pouvons que vous conseiller la recette du coin à base de saucisse de Morteau, de Montbéliard, de cancoillotte et de roesti… Un délice !!

Pour en savoir plus : http://www.museepeugeot.com

Après notre repas, nous sommes partis pour notre destination finale, la ville de Belfort. Nous avons déposé nos valises dans le très bel et confortable Grand Hôtel du Tonneau d’Or (www.tonneaudor.fr). En plus du FIMU qui se déroulait dans la ville, nous en avons profité pour la visiter. Nous avons commencé par le haut lieu de la ville, la citadelle.

Culture, patrimoine et événements sont les maîtres mots du tourisme belfortain. L’immanquable reste le Lion de Belfort de Bartholdi dont les belfortains sont fiers et que l’on retrouve décliné sous de multiples formes un peu partout dans les rues de la ville. En surplomb du célèbre fauve, La Citadelle rose montre la marque impérissable qu’a laissé Vauban sur la ville de Belfort et à qui on doit aussi le Grand Souterrain. Belfort c’est aussi une destination culture comme en attestent les Musées de Belfort où chacun y trouvera son compte.

La Citadelle est le lieu incontournable de la ville de Belfort. Elle vous accueille tous les jours (sauf le 1^er janvier, 1^er novembre et 25 décembre) de 9h à 18h et gratuitement. Il vous est ainsi possible de découvrir la Citadelle, les remparts et cette vue impressionnante de la ville de Belfort et ses alentours.
Plusieurs panneaux se trouvent sur le parcours afin de vous donner des explications mais depuis cette année, il est possible de faire le parcours en réalité augmenté.

En échange de votre carte d’identité comme caution, vous pourrez emprunter une tablette tactile afin de découvrir la citadelle en réalité augmentée. Deux parcours s’offrent à vous :

– parcours fléché afin de découvrir les différents éléments de la Citadelle. Il faut suivre l’ombre du personnage.
– visite libre

La tablette vous permet de vous géolocaliser et de vous indiquer les éléments importants. Le plus de cette réalité augmentée est de découvrir la Citadelle et son environnement proche à travers les siècles.

Il est aussi possible d’utiliser votre smartphone en utilisant la connexion wi-fi de la Citadelle.

C’est une nouvelle expérience de visite qui n’empêche en aucun cas de suivre le parcours original. C’est très ludique et devrait plaire à toute la famille.

Plus d’informations : www.belfort-tourisme.com/patrimoine/citadelle-grand-souterrain.htm

C’est dans la matinée du dimanche que nous avions rendez-vous à la Tour 27, une tour classée monument historique afin de découvrir l’une des énigmes de l’escape game La Clé du Bastion.

Le jeu se déroule dans la Tour 27, une tour bastionnée, classée monument historique. Cette activité ludique plonge un petit groupe d’aventuriers dans une atmosphère riche en suspens et émotions. Votre équipe doit résoudre une énigme dans un temps réglementé, isolée dans un espace de jeu à explorer. Utilisez votre logique, votre esprit d’équipe, et votre imagination dans l’atelier de Bartholdi.

 Habitué des escapes games, c’est dans un lieu atypique que nous découvrons celui-ci. Il existe deux salles : Le bureau Vauban et L’atelier de Bartholdi. C’est cette seconde salle que nous testons.

  1880. Aujourd’hui est un grand jour pour Bartholdi : après des années de travail, son beau Lion sera inauguré. Cette sculpture monumentale viendra célébrer le courage de celles et ceux qui ont protégé la ville durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871.

Mais… à quelques minutes de la cérémonie, il s’aperçoit qu’il a oublié les notes de son discours, indispensables pour son allocution. Il vous confie alors pour mission de vous rendre à son atelier pour les récupérer au plus vite. Mais attention, le lieu de travail de l’artiste révèle de nombreuses surprises !

Et pour les petits artistes ?
En parallèle de la mission principale, Bartholdi peut recruter jusqu’à deux jeunes apprentis de 10 ans et moins. Ceux-ci se verront confiés une mission très importante : terminer une commande urgente pour le maître sculpteur.

 Cette salle peut accueillir entre 6 et 10 personnes. Il vaut mieux une équipe de joueurs habitués aux escapes pour découvrir celle-ci car elle est riche en énigmes et en mécanismes. Une chose est sûre, vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer. Comme souvent, il ne faut pas oublier de bien communiquer et de bien utiliser tous ses sens.
Outre le lieu d’exception où se trouve celle salle, les décors ont été particulièrement travaillés. On se retrouve très vite immergé dans l’aventure.

Belfort peut se féliciter d’avoir un escape game de grande qualité !

Plus d’informations : www.lacledubastion.com/

Après notre escape game, nous sommes partis avec notre guide visiter la ville. Pour cela, un jeu ludique : être à la recherche des lions, symbole de la ville.

Belfort Tourisme et la ville de Belfort ont collaboré pour créer cette visite guidée pendant laquelle vous partirez à la rechercher de 150 lions dispersés dans la ville.

Vous partirez donc en balade à la recherche de ces quelques 150 lions. Attention, ils sont partout et ont pour certains des anecdotes particulières. La guide nous explique en même temps l’histoire de la ville de Belfort. Une balade ludique et très intéressante.

Plus d’informations : www.belfort-tourisme.com/patrimoine/citadelle-sur-la-trace-des-lions.htm

Après avoir fait le safari des lions et avoir déjeuné dans une très bonne pizzeria (http://www.mammaemilia.fr/), nous avons décidé de nous refaire une petite balade en ville avant d’aller écouter les concerts prévu l’après-midi. Comme nous l’avons évoqué, le symbole de la ville est le lion et il était temps d’aller voir de plus près la fameuse sculpture qui domine la ville.

Le lion de Belfort est une sculpture monumentale en ronde-bosse du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi, située à Belfort en France au pied de la falaise de la citadelle. Elle représente un lion couché, la patte posée sur une flèche qu’il vient d’arrêter. Il semble visiblement prêt à se dresser et repose sur un piédestal en rocaillage. Cela commémore la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre de 1870, et à l’issue de laquelle la zone, correspondant à l’actuel Territoire de Belfort, sera la seule partie de l’Alsace à rester française.

Cette sculpture en grès des Vosges a été créée par Bartholdi entre 1875 et 1880. Elle mesure 22 mètres de long et 11 mètres de haut. Bartholdi est aussi connu pour être l’auteur de la Statue de la Liberté (New York) et le Monument à Vercingétorix (Clermont-Ferrand).
Ce lion règne sur Belfort et domine la ville. Du centre-ville, la sculpture ne se voit pas forcément, il lui fait la lumière de l’après-midi pour qu’elle apparaisse à tous.

Une terrasse permet de la voir de plus près et pour cela, il faudra grimper quelques marches. Mais cela en vaut la peine tellement cette sculpture est impressionnante et d’une grande beauté. La terrasse permet aussi d’avoir une belle vue panoramique sur la ville.

Si vous le souhaitez, vous pourrez repartir avec un petit souvenir grâce à la petite boutique présente.

Plus d’informations : www.belfort-tourisme.com

Après notre visite, nous sommes retournés profiter des différents concerts en ville avant d’aller prendre un délicieux repas au Restaurant du Palais (restaurantdupalais.com).

Nous sommes repartis pour Paris le lendemain matin. Nous avons adoré visiter cette région, y rencontré des personnes qui aime leur travail et qui partage énormément. Nous avons appris beaucoup et nous avons passé un excellent moment. De nombreux autres lieux sont à visiter en Bourgogne France Comté et on espère bien un jour en découvrir davantage.

Les liens utiles : www.bourgognefranchecomte.com et www.belfort-tourisme.com