La France n°4 dans top 20 pays pro santé menstruelle
Un classement révolutionnaire en santé menstruelle déloge les géants du sport !
n°1 – 🇨🇭La Suisse 🇨🇭
n°2 – 🇳🇱 Pays-Bas 🇳🇱
n°3 – 🇪🇸 Espagne 🇪🇸
n°4 – 🇫🇷 France 🇫🇷
Un classement alternatif des médailles en matière de santé menstruelle évalue les performances des pays participants aux JO de Paris cet été.
Surprise : des géants du sport, comme les États-Unis et la Chine, sont délogés du podium !
Le classement alternatif des médailles réserve des surprises : des nations habituellement en tête, comme les États-Unis et la Chine, se retrouvent en bas du top 20. Des recherches approfondies menées par INTIMINA, marque de bien-être intime, révèlent que la Suisse est le pays le plus favorable aux menstruations, tandis que la France n’arrive qu’à la 4ème place.
Malgré les progrès, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Aucun des 206 pays qui se réuniront à Paris la semaine prochaine n’a obtenu la note maximale sur les cinq indicateurs clés de soutien positif à la santé reproductive féminine.Les domaines évalués incluent la disponibilité de toilettes sûres et privées, l’éducation, les politiques de contraception et d’avortement, les programmes en milieu de travail, ainsi que l’accès aux produits menstruels.
Il est temps de changer les règles du jeu pour la santé menstruelle mondiale !
La France remporte quant à elle 3 médailles, et se situe au 4ème rang du classement.
Explications ci-dessous:
Accès aux produits d’hygiène menstruelle :
Une grande variété de produits est disponible à l’achat dans toute la France, avec une large disponibilité.
En mars 2023, la France a annoncé qu’elle remboursera le coût de tous les produits d’hygiène menstruelle réutilisables pour les moins de 25 ans dans le but de lutter contre la précarité menstruelle.
En parallèle, la nation a également fourni des produits gratuits pour les étudiantes dans les résidences universitaires et au sein des services de santé universitaires.
La TVA sur les protections hygiéniques a également été réduite de 20 % à 5,5 % en 2015.
Stigmatisation des règles :
Bien que les Français soient généralement francs sur les questions de société, une étude a révélé que 46 % des Françaises croient que les mères sont les seules personnes avec qui elles peuvent parler des menstruations, 44 % déclarant qu’elles ressentent de la honte à propos de leurs règles.
Accès à la contraception et à l’avortement :
La contraception est facilement disponible en France et environ 65 % des coûts sont remboursés.
Une ordonnance est requise pour accéder à la contraception hormonale, cependant une gamme d’autres contraceptions est disponible sans ordonnance dans les pharmacies et les supermarchés.
La contraception d’urgence est disponible sans ordonnance, bien que les polices d’assurance maladie ne couvrent généralement pas ces coûts.
L’avortement est légal dans les 14 premières semaines de grossesse, et la France est devenue le premier pays au monde à garantir explicitement le droit à l’avortement comme droit constitutionnel.
Politiques sur les menstruations au travail
Bien que le congé menstruel national ait été envisagé, rien n’a été adopté. Malgré cela, les employées de la banlieue nord de Paris, Saint-Ouen, auront droit à deux jours de congé payés par mois si elles souffrent de règles douloureuses, à condition de fournir une justification médicale.
De nombreuses autres entreprises offrent également des politiques privées concernant les menstruations.
Éducation sur les menstruations
Depuis 2001, les élèves des écoles, collèges et lycées doivent bénéficier d’au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité. Or, l’objectif fixé par la loi « n’est à l’évidence pas réalisé », avait admis en 2021 un rapport de l’Inspection générale de l’Éducation. Début 2024, un programme a été mis en place dans les collèges et lycées pour enseigner aux élèves l’éducation sexuelle mais il n’est pas clair si les menstruations sont incluses.